Les personnes présentes ont pu découvrir avec beaucoup d’intérêt les prouesses techniques réalisées par GIAT INDUSTRIES site de St-Chamond. Philippe Legrand décrit l’énormité de la tâche à accomplir, l’extrême complexité des problèmes à résoudre, le cahier des charges très précis. Tout a pu se faire dans le centre de St-Chamond qui a emporté le marché grâce à l’avance technologique et le savoir-faire de cette entreprise acquis notamment dans le domaine militaire. Impressionnant également les moyens mis en oeuvre pour acheminer ces systèmes de supportage des miroirs géants de 8m20 de diamètre. Ces structures métalliques énormes ont quitté l’usine de St-Chamond par la route non sans y rencontrer de nombreux problèmes jusqu'au port de Fos sur Mer d’où elles ont été embarquées pour regagner les sommets du désert d’Atacama (le mont Paranal à 2635m d' altitude) par une route que l’ESO a du réaliser entièrement. Marc Sarazin de
l’ESO a quant à lui présenté les raisons du choix
du site dans ce désert chilien notamment les phénomènes
de turbulence atmosphérique dont il est spécialiste. Il
nous a également présenté
le projet VLT qui est à l’heure actuelle le plus ambitieux au
monde en matière d’astronomie, il a rappelé les différents
pays impliqués dans cette gigantesque entreprise : Allemagne,
Belgique, Danemark, France, Hollande, Italie, Suède, Suisse et
bientôt le Portugal. L’ESO crée en 1962 a rapidement orienté
son choix de site vers le Chili. Vers la fin des années 70 est
née le projet VLT destiné à fournir l‘équivalent
d’un télescope de 16 mètres de diamètre. Après
avoir expliqué les différents travaux de terrassement,
M. Sarazin a expliqué le principe de fonctionnement des
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